Pour de bon

Germinal s'est bien amusé, les amis de Germinal ont été très gentils... Mais Germinal sent que la veine blogale qu'il creusait est épuisée. Le moment est donc venu de s'en aller, pour de bon. La vacance estivale se prête bien à cet adieu.

Ce carnet, qui s'ouvrit il y a un an et demi sur une image de la Juine en hiver et se referme aujourd'hui sur une image de la Juine en été, restera ouvert pour consultation : considérez-le comme vôtre.

Sans vous, en effet, Germinal sur Juine n'aurait eu aucune raison d'être !

Germinal lui-même aura plaisir à venir vous relire
de temps en temps entre ces pages.

Pour l'heure, Germinal, plus ému qu'il ne s'y attendait,
assure ses amis qu'ils resteront dans ses pensées.

Germinal a un souci...

... Petite Fleur lui a jeté un sort
qui paralyse ses facultés blogales...

De mon coeur tu es la reine

Jamais deux

sans trois.

Feuillages, je vous aimeuh

Un quizz, pourquoi pas ?
C'est bien tout ce dont Germinal est capable ces temps-ci...

Trois feuillages à nommer : c'est parti !

Jardin du matin

Soupir...

Le pommier s'en fout

Vous l'aurez peut-être remarqué, amis perspicaces,
ces temps-ci Germinal rame,

on pourrait même dire qu'il patauge copieusement...

Mais le pommier s'en fout, tout fier d'être en fleurs même
quand il n'est plus en fleurs.

Belle épine

Germinal a une belle épine.

I want to break free

I will arise and go now, and go to Innisfree,
And a small cabin build there, of clay and wattles made :
Nine bean-rows will I have there, a hive for the honey-bee,
And live alone in the bee-loud glade.

And I shall have some peace there, for peace comes dropping slow,
Dropping from the veils of the morning to where the cricket sings;
There midnight's all a glimmer, and noon a purple glow,
And evening full of the linnet's wings.

I will arise and go now, for always night and day
I hear lake water lapping with low sounds by the shore;
While I stand on the roadway, or on the pavements grey,
I hear it in the deep heart's core.

"The Lake Isle of Innisfree", W.B. Yeats, 1893.

Barbe à papa

Dipsacus fullonum a beau être une espèce en voie de disparition (dixit lecatalogue du Biau Germe), il est resté très joueur :

Il se laisse pousser le barbe à papa !

Carpe Diem attitude

Que nous dites-vous là, bon St-Médard ? Spitch splatch ?!! En ce jour de la Saint Barnabé, il fait pourtant très beau dans la vallée de la Juine ; de quoi, sauf votre respect, vous flanquer le proverbial "coup sur le nez"...

Mais bon, what will be, will be... assumons l'éphémère de notre condition, et contemplons pour oublier les fragiles fleurs du pavot vagabond qui s'est ressemé tout seul à l'entrée de la prairie, à quelque 40 mètres du pied mère de l'an passé :

Et goûtons avec Monsieur B. (à fond dans la Carpe Diem attitude), les premières framboises de la saison !

Horde sauvage

Un troupeau d'euphorbes en liberté :

Merci Anita !

La collection d'Euphorbes de Marguerite

Cliquez sur les images pour les agrandir,
le nom des variétés s'affichera
dans la barre bleue tout en haut de votre écran, à gauche !

Si Germinal est euphorbophile,
Marguerite est au moins euphorbomaniaque.

Merci Marguerite !

Avatars

Etonisch, nein ?

Une carte postale d'An Oriant

Qui voit Groix, voit sa joie !

Plaisir des yeux, en attendant les embruns...

Merci, An oriant !

Rien à dire...

... on compense avec une image prise dans la cour :

Question d'un honnête homme

Germinal se fait un plaisir de diffuser haut et fort la question de l'ami 4434 :

"Mon Dieu! voilà une simple, voire simpliste, question présentée à ce brillant aréopage que je ne consulte qu'avec humilité. Ma question ne reflète que mon inculture, ce qui est grave dans le domaine de la botanique. Mais bon, j'ose, je me lance. Devisant avec Germinal (oui, je sais, j'ai de la chance) devant la cabane chevelue, je me demandais pourquoi, si les végétaux un peu charpentés poussent tous "vers le haut", le gui se lance quant à lui perpendiculairement à son support, pouvant pousser vers le sol sans sembler s'en émouvoir. Newton bafoué?"

Cabane et métaphysique : la question de 4434

Dans la prairie, la cabane vivante pousse, feuille,

et excite grave la curiosité des voisins :
"vous avez planté un chèvrefeuille sur votre tente ?" (sic)

Mais ce n'est pas le tout de se gausser,
Germinal doute : doit-il tailler, tresser...?

P.S. : Notre fidèle lecteur de Janville a une question botanique autant que métaphysique à poser au peuple du blog concernant un certain parasite végétal... Germinal lui laisse le soin de poser sa question en commentaire : à vous, ami 4434 !

Mariages dans la prairie

Germinal a déjà avoué dans les pages de ce carnet ses penchants euphorbophiles. Il trouve qu'il n'y a jamais assez d'euphorbes, d'ailleurs, l'euphorbe, ça va avec tout.

La preuve :

Euphorbia palustris et Symphytum 'Empire',

déjà montrés il y a peu, mais Germinal ne s'en lasse pas.

Euphorbia 'Robbiae' et Rosa 'Prairie Dawn', of course.

C'est bien joli les fleurs...

... mais plus Germinal jardine, plus il aime les feuillages.

Découpé et nervuré chez la reine des prés indigène,

nénuphar vernissé chez le Pétasite après la pluie,

oreille d'éléphant poilue chez le Trachystemon.

Enfin tout cela, c'était avant le violent orage de grêle
d'il y a deux nuits...

Goethe biloba

(cliquez sur l'image pour l'agrandir et lire le manuscrit original)

Gingko Biloba

La feuille de cet arbre qui de l'Orient
A été confié à mon jardin
Donne à apprécier un sens caché
Capable d'édifier l'initié.

Est-ce un seul être vivant
Qui s'est scindé en lui-même ?
En sont-ce deux qui s'élisent
Au point qu'on les connaît comme un seul ?

Pour répliquer à de telles questions
J'ai sans doute trouvé le vrai sens :
Ne ressens-tu pas, à mes chants,
Que je suis un et double ?

Goethe, extrait du Divan occidental-oriental
Traduction de Serge Meitinger

Des roses pour Lucette

Il pleut sur la prairie.

Jacques est parti au pays des jardins toujours verts,
tout un petit monde s'en trouve bouleversé.

Les roses pleurent avec Lucette.

Lyrico-pragmatique

Germinal a acheté un arbre à Courson.
Et pas n'importe quel arbre :
un chêne, Quercus lyrata, le chêne lyre...

Certainement séduit par ce nom apollinien, Germinal le lyrique a donc acheté un arbre, tout petit, issu de semis, une merveille, adapté aux terrains humides, voire inondés... qui dans vingt ans peut espérer toiser au moins quinze mètres, sur autant de large.

Résumé des pensées lyriques de Germinal :
planter un arbre = se projeter dans l'à venir
= faire acte d'abnégation = penser aux générations futures,
tout en s'inscrivant dans le durable...

Résumé des pensées pragmatiques de Madame D. :
"Mais on va le mettre où, ton arbre de vingt mètres?!"
"Ben..."

Pavot incrédule

Une géante, toi ?
Eh oui, Môssieur du pavot,
Attendez donc voir...

Sortez couverts !

Mercredi, jour des enfants, Germinal eut droit à une récréation au jardin avant de partir pour le vieux lycée. Il en profita pour offrir à la grande euphorbe son toilettage annuel :

Germinal travailla jusqu'à ne laisser qu'une hampe florale,
afin qu'elle monte à graine, au cas où.

Autre précaution quand on rabat une euphorbe :
port des gants obligatoire...

... si l'on ne veut pas se retrouver dans la situation d'un jardinier ami de Germinal qui avait omis d'en porter, des gants, et qui, son labeur achevé, s'était frotté les yeux, et s'était même octroyé une pause pipi. On dit qu'il se réveilla le matin tout rouge et tout gonflé...

Même la nuit

Si c'est pas malheureux, ce pôvre Germinal ne peut déambuler dans son jardin qu'à la nuit tombée !

Heureusement, il existe des plantes qui flashent, même la nuit...

Saurez-vous les nommer ?

Crépusculant

Courson, c'est fini... le vague qui saisit l'âme de Germinal est d'autant plus vague que, dans le Courson, tout est bon...

Ce matin dès l'aube, Germinal retrouve l'élite de la France pour un dernier galop... alors, hier soir, il flâna au jardin crépusculant pour se faire à l'idée.