mercredi 4 juillet 2007

Expo de chapeaux

Germinal est très heureux, et un peu soulagé pour tout dire, de constater qu'il n'est pas le seul à travailler du chapeau !

Commençons la revue, à tout seigneur, tout honneur, avec Anita, jardinière au grand chapeau et au grand coeur, mais néanmoins armée jusqu'aux dents de son superbe râteau à faner antique et solennel :




Continuons avec Ed, fine mouche, qui a réussi à mettre son jardin tout entier sur son chapeau ombrelle venu du lointain Orient :




Poursuivons avec ce jeune jardinier qui craint que le ciel ne lui tombe sur la tête... et qui préfère rester anonyme...



Exhibons ensuite ce frais jeune homme plein de ressources, coiffé d'algues bienfaisantes lors d'une récente cure d'iode :




Clôturons en beauté le défilé avec Robert Redford en personne, qui nous a fait l'amitié de poser devant son bonsaï mort :



Un grand merci à tous les taupe-modèles !
Ils montrent l'exemple à la majorité silencieuse...
(Alticola en chapska !!!)


Dernière minute : Le Stagiaire Moustachu et son indévissable béret bien français !




***PROCHAIN APPEL A PHOTOS :


"les mains de jardin"

2 commentaires:

alticola siberis a dit…

Figure affligée de la minorité silencieuse des décoiffés du chapeau de jardin, je ne sais même plus l’odeur de la myrrhe odorante.
J’imagine mon jardin devenu hirsute, la crinière en chiendent, la taupinière en bataille, par désertion momentanée de ses jardiniers.
Je médite devant ce râteau au sourire plein de dents et ces couvre-chefs conquérants.
Car enfin, c’est bien sous le chapeau du jardinier que l’histoire du jardin se joue, même si les (7, pour les jardiniers chanceux) mains de jardin doivent venir à la rescousse des neurones planqués sous la paille ou le béret.
Je rêvasse face à une vague. Une 2ème vague de cartons de déménagement qui déferlera moins loin que la première mais qui me tient éloignée de mon jardin.
J’en ai en presque oublié les chapeaux de jardin.
A ma décharge, pour n’avoir pas encore avoir apporté ma contribution à l’expo chapeaux, une excuse tirée par les cheveux : l’appareil photo a lui aussi déserté vers une destination, pour l’heure inconnue, qui s’intitule « 2ème tiroir à gauche » ou quelque chose d’approchant.
Cher Germinal, pensez-vous que l’ami personnel du Père-Noël puisse user de son influence pour me faire offrir le chemin de mon jardin ?
Tout mode de locomotion pour atteindre mon objectif serait accepté , y compris un voyage à l’arrière du cheval de Robert Redford.
Amitiés

Germinal a dit…

Chère Alticola, Germinal, qui lui aussi a beaucoup déménagé en son temps, vous assure de ses pensées compatissantes.

Ceci dit, votre commentaire illustre parfaitement cette vérité première : notre vrai jardin est un jardin de désir... ou de manque.

A méditer...