dimanche 9 septembre 2007

La rentrée de Germinal...





(soupir...)



7 commentaires:

Anonyme a dit…

Ou l'art de prendre racines dans son jardin...

Anonyme a dit…

hou la la ... pas gai, le jardinier, en ce dimanche... serait-ce le syndrome du dimanche soir, qui frappe tout écolier ancien , présent et à venir ?allons, un petit tour pieds nus dans l'herbe, et ça ira mieux ! et puis merci pour les poèmes, c'est fou ce qu'on arrive à ranimer comme souvenirs, qu'on ne savait plus avoir en tête ! (ah, le gros paté qu'on faisait avec la plume trempée dans l'encrier en verre, mais aussi berk les longues heures à recopier le tableau ...)
félicitations au jardinier pour sa création de l'été !

Anonyme a dit…

appel à érudits de la poésie enfantine: qui saurait me dire quelle est cette poésie où il est question d'une chambre en hiver, avec sur la fenêtre du givre qui dessine un renne ? ( apprise à l'acole primaire : même époque que les textes cités précédemment) .
je fonde de grands espoirs sur tous les poètes du blog ! merci d'avance !

Anonyme a dit…

Nous avons parfois l'impression d'avancer dans le noir, et qu'on fait tout pour nous faire trébucher, mais dans ton tableau, la lumière semble accompagner le personnage principal, non ? Serait-ce un espoir ?
Pour le poème, je vais chercher.

Anonyme a dit…

Oui, fourmi citadine, c'est "Le givre" de M.Carême... mais attendons-le encore un peu ! Même si "y'a plus d'saisons ...!", vive les douces journées de septembre, malgré la rentrée...!

Anonyme a dit…

merci à mémie pour le renseignement, finalement Maurice Carême a bien su trouver le chemin pour impressionner nos petits cerveaux enfantins ...

Germinal a dit…

Merci Mémie !

Voici le poème :

Le givre

Mon Dieu ! comme ils sont beaux
Les tremblants animaux
Que le givre a fait naître
La nuit sur ma fenêtre !

Ils broutent des fougères
Dans un bois plein d'étoiles,
Et l'on voit la lumière
A travers leurs corps pâles.

Il y a un chevreuil
Qui me connaît déjà;
Il soulève pour moi
Son front d'entre les feuilles

Et, quand il me regarde,
Ses grands yeux sont si doux
Que je sens mon coeur battre
Et trembler mes genoux.

Laissez-moi, ô décembre !
Ce chevreuil merveilleux.
Je resterai sans feu
Dans ma petite chambre.


La Lanterne magique
Maurice Carême