jeudi 22 février 2007

Jardinier des âges farouches

Il est des jours où le jardinier, las de la modernité moderne trop lisse, éprouve l'irrépressible besoin de laisser parler la bête tapie au fond de son coeur d'homme.
Hier était un de ces jours, il fallait agir :


En pareil cas, éliminer les branches mortes et autres feuillages difficiles à composter sans broyeur fournit au jardinier primal une excuse en or. Pour laisser parler la bête, le jardinier des âges farouches allume le feu primordial.


Pour autant, le jardinier farouche sait la valeur écologique de son environnement : il prend soin de ne pas mettre le feu directement au tas de branches. Il crée le bûcher à côté. De ce va et vient naît un ballet âpre mais non dénué de grâce (oui, Germinal aime les accents circonflexes) :


Chante, O Muse, la joie qui inonde son coeur farouche quand, son labeur touchant à sa fin, le jardinier découvre frère crapaud qui sommeillait sous le tas de débris !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Une fourche... des braises... un crapaud ! brrr... les soirs de pleine lune, il ne doit pas faire bon s'aventurer dans ce jardin là !