mardi 20 février 2007

La technique du Stagiaire Moustachu

En Février, le jardinier à l'écoute de son jardin sait que les grandes graminées, chatouillées par la nouvelle pousse, ne demandent qu'à être sévèrement rabattues.

Le jardinier à l'esprit pratique applique la technique dite "du Stagiaire Moustachu".
Dans un corps à corps dantesque, il empoigne la grande graminée et la ligote :


Monsieur B., jardinier du futur,
apprécie l'élégance du geste.







Ensuite, le jardinier taille d'importance,
sans craindre de se retrouver
sous la paille :





Pour finir, le jardinier habile et futé

ramasse sans peine un très joli fagot,
hop là !





Le jardinier se dépense sans compter, il sait que l'honnête travail est toujours récompensé :




5 commentaires:

Anonyme a dit…

Moi j'adore jouer (euh, pardon, travailler) au jardin avec mon Papa !

Anonyme a dit…

J'aime beaucoup le ton de ce blog, c'est très Gotlib par endroits !
Je reviendrai ! ("Et poum le Jujube" !)

Anonyme a dit…

C'est vrai que ce blog varie les tons avec un égal bonheur... J'aimais la poésie un peu nostalgique du début, mais cette petite B.D. où l'on suit, image par image, la belle ouvrage de l'homme habile !... C'est de l'émotion pure...(surtout avec le sourire de M.B., le bien-aimé !)
A bientôt, Germinal !

alticola siberis a dit…

Mister B. ne s’y est pas trompé: mais non, ce n’est pas son papa, ce héros au regard si doux, qui jardine sous ses yeux, c’est un aventurier à la Sergio Leone qui domestique la nature furieuse, il l’attrape, la ligote, la ratiboise pour empocher le fagot. Elle se défend la bougresse. Comme au ciné de papa, les bons sont toujours récompensés. Dear Mister B, vous pouvez arborer ce charmant sourire malicieux : votre papa aura de belles graminées cet été et vous pourrez vous cacher derrière…
Germinal, dites-moi, sont-ce des silex percés sur les tuteurs, pour s’en protéger les yeux, ou des patates avec une symbolique particulière ?

Anonyme a dit…

L'enfant et la rivière.... à moins que.... J&B... avec un Papa angliciste, il fallait s'y attendre !