mardi 5 juin 2007

Germinal sur vase

Il a plu ces jours-ci. Les agriculteurs beaucerons ont sûrement moins arrosé leurs champs. Le syndicat des eaux de la Juine a peut-être fait jouer les écluses... toujours est-il que le niveau de la Juine est (brièvement) remonté, et que Germinal en a profité pour mettre son canoë à l'eau.

A peine sorti de son jardin, on se sent très vite très loin, d'autant plus que, pour l'essentiel, les berges sont laissées en friche. Il était trop tard pour voir les iris d'eau en fleurs... le jardinier a dû se contenter d'orties à foison, parfois de consoude... la salicaire et la reine des prés, quant à elles, ne sont pas encore fleuries...


La promenade sous le soleil fut néanmoins agréable... puis il fallu entamer les manoeuvres d'accostage et se préparer à franchir le banc de vase qui ourle la berge de Germinal :



Et là, avec une seule pagaie et un frêle esquif chargé de femme et enfant(s), ce ne fut pas une mince affaire...



Il fallut toute la maestria aquatique du jardinier pour mener son monde à bon port, dans un style léger et élégant..




P.S. : le billet d'hier a donné lieu à des commentaires qui ont fait le bonheur de Germinal : grâce à Ed, An Oriant ne sera plus jamais anonyme ; grâce à Janet, tout le monde en sait un peu plus sur les moeurs des abeilles !

Quant à l'expression "tailler les abeilles", Germinal la trouve jolie et poétique, cela ne le dérange pas de ne pas savoir exactement quelle réalité technique elle recouvre...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

ah! les consoudes...

Anonyme a dit…

Je ne peux effectivement pas m'empêcher d'être pédagogue...
La note d'aujourd'hui, entourée d'eau, me fait rêver de vacances, alors qu'ici, le soleil d'hier est parti.

alticola siberis a dit…

Venise sur Juine, fier gondolier?

Anonyme a dit…

Sur les bords verts de la Juine
Accoste le frêle esquif
Au pied des fleurs qu'illumine
Le jardinier au ton vif