jeudi 14 juin 2007

Le syndrome de "Boucle d'or"

Dès avant qu'il ait eu vent de l'existence des distançoirs en bois d'arbre qui permettent aux jardiniers soucieux d'équilibre de planter "en pied de marmite", Germinal plantait déjà ses vivaces par trois (au moins trois, plus si affinités, mais toujours en nombre impair)...

Malgré tous ses soins, le jardin de Germinal semble être sous le coup d'une malédiction : dans beaucoup des trios, ou triplettes ainsi plantées dans les règles de l'art et en respectant les distances de plantation ad hoc, il y a toujours, comme dans le conte, une grande plante, une moyenne plante, et une (toute) petite plante :


C'est vrai pour ce groupe d'euphorbes... mais Germinal doit confesser que le petit (tout devant) a été déplacé en fin d'hiver... à ce propos, après avoir fait mine de mourir, c'est maintenant lui qui a le feuillage le plus frais ; mais il n'a pas fleuri du tout ce printemps, contrairement aux deux autres !


Pour ce qui est de ce groupe d'Echinacea 'White Swan', Germinal jure qu'il il est innocent de toute manipulation après la plantation. On observe néanmoins le syndrome de "Boucle d'or" dans son implacable logique : une grande plante, une moyenne plante... et une toute petite plante !


4 commentaires:

fourmi citadine a dit…

"et ce bol de soupe était tout à fait à fait comme il faut, et ce petit lit était tout à fait comme il faut, et Boucle d'or s'endormit ..." eh oui, au nom de Boucle d'or, des vague d'images remontent devant les yeux, de celles qui auront marqué à jamais les petits cerveaux des enfants à qui de gentils parents lisaient qhaque soir une histoire avant d'aller au lit...
d'accord, côté jardinage mon commentaire est nul, mais après tout, y'a pas qu'ça dans la vie !
côté météo, le tonneau d'eau de pluie se remplit à grande vitesse, la touraine est très arrosée, depuis ce matin ...
salut aux lecteurs et aux jardiniers !

Anonyme a dit…

Puisque c'est comme ça, moi aussi je vais y aller de mon commentaire hors-jardinage !
Boucle d'Or, pour moi, c'est un exemple type pour expliquer la différence entre "Somebody has eaten my porridge" et "Somebody has been eating my porridge"... On ne se refait pas...

Anonyme a dit…

Super l'exemple de Madame D. Je le réutiliserai !
Pas de bol, Germinal, pour le syndrome...

alticola siberis a dit…

Bravo pour l'exemple percutant, Madame D!
Question syndrôme, il en sévit un autre dans mon jardin, celui d'Alexandre: un désir incontrôlable de conquête. Toujours une plate-bande de plus. Que dire de la gestion des territoires conquis? D'autant qu'elle ne s'effectue pas à cheval, mais le nez dans le chiendent...