jeudi 12 avril 2007

Course folle

Ce matin là, Germinal, effrayé de se voir devenir forçat du clavier et de la binette réunis, ressentit le besoin vital de reprendre contact avec les courants bénéfiques issus de la terre mère.

Pour sa promenade au jardin, il renonça d'abord aux bottes qui enfermaient ses pieds :


Libérés de leur carcan, les pieds de Germinal se sentirent pousser des ailes :


Un peu plus loin, c'est le peignoir de Germinal qui s'envola... pour retomber dans les pâquerettes :


Le coeur léger, Germinal continua de courir nu dans l'herbe, jusqu'à ce qu'il tombe en arrêt devant le cerisier de la prairie :


Alors Germinal rendit grâces, prononçant ces paroles soufflées par le poète :

L'air était maternel, les racines croissaient...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

lol lol lol !
Cependant la dernière photo est mal cadrée, on voit pas Germinal tout nu!

Anonyme a dit…

Fleet-footed Germinal... Tel Mercure au pied léger, Germinal gambade et me donne envie de profiter moi aussi des joies des pieds nus dans l'herbe... Le jardin m'appelle, j'y vais !

Anonyme a dit…

"Je vous recommande les promenades au petit matin...Marcher pieds nus dans la rosée matinale stimule non seulement la circulation sanguine dans les pieds, mais tonifie tout l'organisme, décongestionne la tête. Dès le saut du lit, on court en long et en large dans l'herbe humide..."
Soeur Bernardine,La Pharmacienne du Bon Dieu, Aubin imprimeur.

Germinal a vu juste ! Proche de l'état de grâce, il suffit de lire ses lignes pour s'en convaincre.

Anonyme a dit…

"on n'est pas bien là, paisibles, à la fraîche, décontractés du gland ?"
dixit Depardieu ds "Les valseuses" :-)