vendredi 20 avril 2007

Writer's block

Voici le jardinier hier soir : toute la journée, la vie qui s'agite l'a tenu éloigné du jardin. Là, le jardinier s'adonne à une de ses activités préférées : ne rien faire, far niente.


Mais les apparences sont trompeuses ! Vous voilà dans les coulisses de ce carnet : en réalité, le jardinier en proie au syndrome du writer's block, à l'angoisse de la page blanche, réfléchit, pense, cherche ce qu'il va bien pouvoir écrire dans son billet du jour... et il ne trouve pas... pire, il n'a peut-être pas envie de trouver...

Faites quelque chose, amis visiteurs !

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Bien qu'il ne plusse point, j'assiste chaque matin à une explosion de plus en plus marquée de la verdure, mon trajet maison travail en bicyclette me permettant de regarder à loisir loin des bolides polluants. ce matin j'ai croisé un renard, un faisan, et j'ai eu tout loisir de réfléchir à ce qu'il fallait que je fasse dans notre jardin, pas utilisé depuis bien 10 ans. ce week end c'est plutôt bataille de ronces ou plantage de framboisiers ?

Anonyme a dit…

l'observateur attentif a remarqué, dans la gauche main du penseur, un récipient courammentappelé "verre à whisky" qui pourrait expliquer et l'inspiration délirante des derniers jours et la descente aux enfers de ce matin
... une seule solution Laphroaig mmsn (matin,midi,soir,nuit)et si rien ne veint on double la dose
(lsm)

Anonyme a dit…

Si c'est du whisky, n'y suis pour rien...

Anonyme a dit…

Ce n'est qu'une anticipation de quelques heures sur la période de silence probatoire précédant le premier tour. Le suspens est à son comble : hommes et cailloux se taisent. Seules les fleurs poussent un petit bruissement en ouvrant leurs jolis pétales, le matin.

alticola siberis a dit…

Je compatis, pour bien connaître le phénomène qui d’ailleurs peut se conjuguer à tous les temps et se décliner dans tous les genres.
« Longtemps, j’ai eu l’angoisse de la page blanche de bonne heure » figure sur un vieux manuscrit du petit Marcel. On sait ce que ça a donné par la suite.
Cette angoisse a la faculté de muter en diverses variantes, angoisse de l’angine blanche, angoisse de la nuit blanche et j’en passe.
J’avais envisagé pour conjurer le mauvais sort de la panne blanche d’installer face à mon bureau une grande feuille blanche, divisée en 3 colonnes verticales.
En haut de la première, j’aurais écrit « angoisse de », dans celle du milieu rien et en haut de la troisième « blanche ».
J’étais convaincue que le remplissage de la colonne du milieu mettrait en évidence l’absence de limite de l’imagination de tout joyeux névrosé et que ce paradoxe illuminerait ma journée.
Finalement, j’aime bien mon mur blanc et aucune feuille n’y est affichée.
Quand trop de blanc m’endort ou m’éblouit, je file chez TD ou chez Germinal. Alors pitié, cher Germinal, ne me faites pas le coup de la panne. Notre ami Thierry a un mot d’excuses signé pour cause de pépinière de printemps.
A défaut de jardin en haut de mon phare moscovite, j’ai installé un 2nd bureau, dit du neurone agité ou de la cogitation active, qui me tient lieu de chaise longue avec verre de whisky.
Face à lui, la fenêtre sur la ville rouge, plutôt brune en réalité.
Cher Germinal, la chaise longue et le verre plein de je ne sais quoi me semblent l’indication parfaite pour une convalescence d’angoisse de page blanche.
Je vous souhaite un prompt rétablissement...
Au fait, saviez-vous que jardin en russe se dit « sad » ?

Germinal a dit…

Non, chère Alticola, je ne savais pas... les langues nous jouent de ces tours !

La souris : Mine is a long and sad tale.
Alice (looking at the mouse's tail) : It is long indeed, but why do you call it sad ?

Anonyme a dit…

Merci à TD qui nous indique de jolies visites....