Les deux corps du petasite
Les géants de la prairie ont perdu de leur superbe.
Toastés, racornis par le soleil de septembre...
Piétinés et lacérés par des hordes de poules
supérieures en nombre...
supérieures en nombre...
Mais la continuité de la dynastie est d'ores et déjà assurée...
Le petasite est mort, vive le petasite !
2 commentaires:
« Le pétasite, on le sait, a deux corps : un corps éternel, dynastique, que le texte intronise et sacre, et qu’on appelle arbitrairement Japonicus, Germinalus, Frigidus, Hybridus mais qui est le même corps immortel vêtu de défroques provisoires ; et il a un autre corps mortel, fonctionnel, relatif, la défroque, qui va à la charogne, qui s’appelle et s’appelle seulement Giganteus et porte un petit bonnet sur un nez camus, seulement Albus et alors il a des bagues et l’œil myope, ahuri, seulement Officinalis et c’est un bon gros rentier à fraise élisabéthaine. »
Pardon Monsieur Michon, c'est la faute à Germinal (je sais, c'est pas beau de dénoncer ses petits camarades)...
Certes, mais nous autres, pétasites, faisons partie des lève-tôt, bravant les rigueurs hivernales sans faillir... forcément, l'avenir, ou le Monde, c'est selon, nous appartient.
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