Anahorish
Aujourd'hui on ne rit plus ; aujourd'hui, c'est la rentrée. Germinal travaille, alors il donne à entendre une autre voix :
Voici un poème que j'aime beaucoup, tiré du troisième recueil de l'Irlandais Seamus Heaney. Le titre est le nom du village d'Ulster où il allait à l'école. Le nom, d'abord traduit au premier vers, est contemplé, savouré, ruminé ; non seulement le toponyme gaélique devient objet du discours poétique à part entière, mais il devient paysage.
Avec un peu de chance, en cliquant sur le titre ci-dessous, on entendra Heaney lui-même lire son poème...
Anahorish
My 'place of clear water',
the first hill in the world
where springs washed into
the shiny grass
and darkened cobbles
in the bed of the lane.
Anahorish, soft gradient
of consonant, vowel-meadow,
after-image of lamps
swung through the yards
of winter evenings.
With pails and barrows
those mound-dwellers
go waist-deep in mist
to break the light ice
at wells and dunghills.
3 commentaires:
que de belles photos et de commentaires bien construits sur ce blog... Vive le jardinage !
garden power !
Je suis sous le charme… Juste sous la branche où se posent les hirondelles au retour du printemps.
Les voyages, même poétiques, forment la jeunesse,c'est bien connu, surtout pour la remise à niveau du vocabulaire déficient.
Ce cher Seamus me permettra de me promener le tête haute dans le jardin, pleine de belles pensées bilingues. C'est plus classe pour une jardinière buveuse de thé!
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