jeudi 15 mars 2007

La force du papillon

Il y a peu, le jardinier en pleine crise mystique dissertait sur les objets de son culte terrien. Il dévoilait à la face du monde les Totems qui ornent son jardin...


Hier, c'était une chaude après-midi de fin d'hiver déguisée en début d'été... le jardinier faisait semblant de bêcher une extension de potager, quand son oeil fut accroché par un léger frémissement.


C'était un papillon, en arrêt sur une des pierres sacrées du jardin. Un papillon sur une pierre, fugace réunion de l'éphémère et de l'éternel... Le jardinier se sentit aussitôt pousser des ailes lyriques :

Joli papillon de rouille,
venu rendre visite à Germinal qui son front mouille.
Papillon, léger comme une plume
posée sur une enclume...

A ce stade du billet du jour, les aimables lectrices et lecteurs de ce carnet auront compris pourquoi Germinal aime tant citer les poèmes des autres...

Mais qu'importe ! Adorable petite bestiole, comme le jardinier t'est reconnaissant de l'avoir ainsi détourné de son labeur ! Après t'avoir contemplé, la bêche lui semblait légère, légère...


2 commentaires:

alticola siberis a dit…

2 à 3 comprimés de Germinal dans une tasse de thé, usage immodéré recommandé par la faculté de médecine de Moscou et d’ailleurs.
Si, si je vous assure, je l’ai vu affiché en grand, le long de l’Anneau des jardins, un grand boulevard circulaire de Moscou plein de voitures…
Je confirme : c’est excellent pour le moral, d’autant que Free me bloque, pour l’instant, l‘accès mon blog chéri du JDM.
Les effets secondaires regrettables seraient, d’après certains, un très net ralentissement de la rentabilité au travail de l’utilisateur, une crise urticante de velléité de commentaires, l’urtica entrant dans la composition du produit n’y est pas étrangère, et, last but not least, un œdème de mauvaise conscience du cancre dissipé typiquement judéo-chrétien.
Boursouflée par l’œdème ci-dessus mentionné, je fais de la rétention de commentaires, mais je sais que d’ici quelque temps je vais aller en semer partout du commentaire, car la combinaison papillon/jonquille/brume/barrière-ouverte-sur-le-paysage (serait-ce le Haha d’Horace Walpole, cher Germinal ?) soulève une problématique du tonnerre.

Anonyme a dit…

Et comme aurait dit Boby Lapointe : "Haha, haha, assez ri".